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 Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2

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Lukos

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MessageSujet: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeSam 8 Mai 2010 - 15:06

[Suite du RP entamé ici]

Les heures qui suivirent la capitulation des brigands furent épuisantes, pour moi comme pour les autres gardes. Car tandis que mes collègues se chargeaient d'enchaîner les captifs pour les mener aux cachots, la milice d'Eratos vint me trouver et me demanda mon aide afin de mettre la main sur les bandits qui se cachaient en ville. Mon flair étant dix fois plus développé que celui d'un humain, inutile de dire que j'étais pour eux l'auxiliaire idéal dans une telle mission. Je passai donc une heure en compagnie de ces hommes de loi, à explorer olfactivement Eratos pour être sûr qu'aucun de ses braves habitants ne se fera égorger cette nuit dans son sommeil, et mon assistance fut grandement bénéfique aux miliciens car, grâce à moi, ils purent mettre la main sur Rígas, le fidèle bras droit de Sùleus, qui fut attéré d'apprendre la mort de son maître. Une fois Rígas et ses bandits remis aux mains des autorités, je repris le chemin du Temple afin d'aider mes hommes à remettre un peu d'ordre... Ma force physique étant cinq fois supérieure à celle d'un humain qui aurait eu ma corpulence, j'aidai les gardes à déblayer les morceaux brisés d'imposantes statues détruites par ces brigands impies, suite à quoi je me chargeai de ramasser une partie des corps. Une autre heure s'écoula avant que je ne me décide à retourner chez moi, en ville. D'habitude, je logeais dans une cabane située non loin du temple mais étant donné que demain et après-demain étaient mes jours de repos, je comptais passer la nuit dans ma maison citadine, autrement plus luxueuse. Et puis, c'est là-bas que j'avais donné rendez-vous à Maveris... Une fois dans le temple, je me dirigeai vers le vestiaire des gardes. Etant donné que je ne possédais pas de glandes sudoripares, j'étais incapable de transpirer et par conséquent, je n'eus pas besoin de prendre un bain. Je me contentai d'ôter mon armure, sous le regard admiratif et empreint de jalousie des autres gardiens, qui étaient soit des hétérosexuels jaloux de ma musculature digne d'Héraclès, soit des homosexuels qui auraient bien voulu savoir si ma fourrure était aussi douce qu'elle en avait l'air... Mais leur jalousie/admiration atteignit son paroxysme lorsque j'ôtai mon pagne. Je pouvais sentir le désir des uns et la frustration des autres émaner de leurs corps et je dois dire que cela contribua largement à booster mon ego, me faisant oublier la fatigue des dernières heures. Néanmoins, désireux de mettre un terme à cette exhibition, j'enfilai ma toge écarlate, ornai mon épaule gauche de ma broche en or destinée à empêcher les pans du tissu de se séparer, je chaussai mes sandales noires, et je sortis du vestiaire.

- A dans deux jours, mes braves... Et je vous félicite pour le courage et l'efficacité dont vous avez fait preuve aujourd'hui ! dis-je en adressant un respectueux salut aux autres gardes présents dans le vestiaire.

Je quittai le Temple pour me diriger vers la petite cabane qui me tenait lieu de "résidence secondaire" durant mes jours de travail, car c'était là que j'avais rangé mon amphore. La porte s'ouvrit après que j'aie fait faire deux tours à une petite clé en bronze dans la serrure, j'entrai et je m'emparai de l'amphore, cachée sous mon lit. Elle était assez grande, presque aussi longue que mon bras... Une telle quantité d'un vin aussi raffiné, ça ne se voyait qu'aux tables des plus riches marchands de la ville, et dans la cuisine du Palais Royal. Je me félicitai intérieurement d'avoir pris l'initiative d'aider ce riche marchand de vins, attaqué il y a quelques jours sur la route qui menait à la ville, à sauver sa cargaison. Il m'avait offert cette amphore en gage de reconnaissance et j'attendais impatiemment une grande occasion pour l'ouvrir. Et le sauvetage du Temple d'Aphrodite, c'en était une ! Mon bien sous le bras, je sortis de ma cabane, refermai la porte derrière moi, et je pris le chemin de la ville. Pour la première fois depuis ce matin, je pus vraiment apprécier le vent frais du soir qui me caressait le visage et s'insinuait dans ma toge, me rafraîchissant tout entier... Le mois de métageitnion* touchait à sa fin, les journées se faisaient moins chaudes. Tant mieux...

Après avoir traversé la ville en cachant du mieux que je pouvais l'écusson des Vignerons de Dyonisos qui était gravé sur l'amphore de terre cuite afin qu'aucun passant aviné ne tente de me voler mon bien (je n'avais pas peur d'être blessé dans un affrontement avec un ivrogne, nul doute que je mettrais l'effronté K.O. d'une seule baffe, mais je craignais de lâcher mon amphore qui pourrait se briser sur le sol), j'arrivai en vue de ma maison de ville. Et je pus constater que Maveris m'y attendait déjà. Je le vis frapper à la porte à plusieurs reprises, il ne semblait pas avoir remarqué que je me trouvais à quelques mètres seulement de lui. La porte de ma maison s'ouvrit mais, à la grande surprise du minotaure qui s'attendait à se retrouver mufle à truffe avec moi, ce fut un adolescent grassouillet d'une quinzaine d'années vêtu d'une chlamyde** bleue qui ouvrit la porte et il poussa un cri de surprise terrifiée en se retrouvant face à Maveris. Mon collègue surmonta son propre étonnement plus vite que le garçon et il l'attrapa brutalement par le bras, sans doute dans le but de lui demander ce qu'il faisait chez moi. Mais je ne lui en laissai pas le temps.

- Du calme, Maveris ! Ce n'est que Remígios, le fils d'un voisin qui prend soin de ma maison lorsque je ne suis pas là ! dis-je en me rapprochant d'eux.
- Bonjour, m'sieur Lukos ! J'ai tout fait comme vous m'avez demandé, votre maison elle est toute propre maintenant ! lança l'adolescent à mon adresse, sans quitter des yeux le visage méfiant de Maveris.
- Merci, Remígios. J'ose espérer que tu n'as pas englouti tous mes baklavas*** ?
- Non m'sieur, j'oserais jamais !

Mon collègue minotaure, comprenant que l'enfant n'était pas une menace, le lâcha et Remígios accourut vers moi, terrifié.

- C'est bon, calme-toi... C'est un ami ! lui dis-je pour le réconforter lorsqu'il agrippa mon avant-bras en regardant Maveris d'un air horrifié.

Je plongeai ensuite une main dans ma toge et en sortit une petite bourse dans laquelle on pouvait entendre le tintement des drachmes.

- Prends ça, pour te remercier d'avoir nettoyé ma maison aujourd'hui.
- Merci, m'sieur Lukos ! me dit le gamin reconnaissant en prenant le petit sachet de tissu que je lui tendais, mais si vous avez besoin de quelqu'un pour nettoyer votre maison, pourquoi vous vous ach'tez pas un esclave ? Vous n'auriez même pas à le payer, en plus !
- Parce que je t'aime bien, que tu fais du bon travail et que je n'ai besoin d'aide pour mon logis qu'une seule fois par semaine... Allez, file maintenant. Et passe mon bonjour à tes parents de ma part, hm ?

Remígios acquiesça et il détala à toute vitesse, sa petite bourse à la main. Il ne devait pas être particulèrement pressé de rentrer chez lui, mais il était en revanche impatient de mettre le plus de distance possible entre lui et Maveris. Le regardant courir d'un air amusé, je m'avançai vers mon collègue.

- J'aurais dû te prévenir pour Remígios, ça t'aurait évité la surprise et lui, ça lui aurait épargné une belle frayeur ! dis-je au minotaure en me retenant de rire.

Sur ces mots, je montrai l'amphore à Maveris, qui la prit dans ses mains pour admirer le blason des Vignerons, et je l'invitai à entrer.

___________________
* Métageitnion : Deuxième mois du calendrier attique, employé dans la région d'Athènes durant l'antiquité grecque. Le mois de métageitnion durait 29 jours, compris approximativement entre le 23 juillet et le 20 septembre de notre calendrier actuel. Il faut savoir que, pour les grecs de l'antiquité, une année ne comptait que 354 jours.

** Chlamyde : (image) Vêtement masculin (manteau) porté en Grèce pendant l'antiquité. Elle ressemble à une toge, mais comporte une attache sur l'épaule, ce qui laisse le bras libre. Le vêtement rouge porté par Lukos se situe à mi-chemin entre une chlamyde (pour l'attache) et une toge romaine (pour le côté fort ample du vêtement).

*** Baklava : (image) Pâtisserie très sucrée à base de pâte phyllo et d'arachides, que l'on retrouve dans les cultures turque, bulgare, grecque, maghrébine et arménienne. Le baklava est généralement préparé avec du sirop de sucre, mais en Grèce, cet ingrédient est remplacé par du miel. Ce dessert traditionnel existe depuis l'antiquité.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeMar 11 Mai 2010 - 0:21

A coup sûr, Lukos ne s'était pas moqué de lui quand il avait parlé d'un vin de haute renommée. Prenant l'amphore entre ses pattes, Maveris examina de plus près l'emblème dessus, et aucuns œils avisés ne pourrait dire le contraire : c'était bien un vrai vin, comme seul les Dieux pouvaient en déguster disait-on. La légende populaire raconte que ce genre de vin était fabriqué sur l'olympe, et que les Dieux, trop imbibés d'alcool pendant leurs fêtes libertines pour s'en rende compte, faisaient tombés ces récipients au breuvage exquis.

Prenant le pas à l'intérieur de la bâtisse de son camarade, Maveris n'avait pas encore quitté des yeux l'amphore, comme si une telle vision ne se reproduirait plus jamais dans sa courte vie mortelle. Mais quand il daigna enfin à porter son regard sur la demeure de Lukos, il ne put que le féliciter pour son goût en matière d'immobilier : des plantes exotiques, des formes arrondies, des tissus bordant les murs aux couleurs satinés, principalement rouges sombres... Et cette atmosphère de chaleurs, presque étouffante, à elle seule elle suffisait à éveiller en lui quelques désirs qu'il voulait présentement satisfaire. Mais avant tout, rendre grâce à l'invitation de son ami.

" Je dois dire que ça me change pas mal de ma chambre au temple. " dit-il avec un petit rire.

Suivant le maître des lieux à travers cette demeure assez imposante, Maveris découvrit un séjour qui collait parfaitement avec le précédent atrium dans lequel on pénétrait lorsqu'on passait la porte d'entrée. Le même style de décoration imprégnait les lieux, sauf qu'ici l'ambiance était plus intime, plus feutré. Connaissant son camarade, il se doutait que cet endroit devait regorgé d'anecdotes sensuelles et prenantes. Quand il aurait bien bu, Maveris comptait bien lui tirer les vers du nez à ce sujet.

Prenant place sur le Triclinium* , Maveris constata avec joie que celui-ci avait été renforcé pour s'adapter à taille de Lukos, et donc cela lui allait à ravir. Il prenait ses aises certes, mais il savait l'ambiance à la détente : après une grande journée à guerroyer, Maveris pensait bien que Lukos ne verrait pas de mal à quelques écarts. Bien allonger, Maveris déposa l'amphore sur la table entourée par le Triclinium.

" Ma foi, le luxe est quelque chose de plaisant... Mais le temple me manquerait trop je crois. "
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeJeu 13 Mai 2010 - 1:05

Maveris et moi entrâmes dans ma maison et, lorsque la porte fut refermée et que le minotaure parvint enfin à détacher son regard de l'écusson des Vignerons de Dyonisos (qui représentait le dieu en question, tenant dans sa main droite une coupe qui se remplissait du sang qui coulait d'une écorchure sur son poignet), je sentis émaner de Maveris une certaine admiration pour l'intérieur de ma maison. En tant que Gardien du Temple, qui était une des plus hautes distinctions dans la hiérarchie d'Eratos, je pouvais me permettre de vivre confortablement. Mes murs blancs avaient été décorés de fresques et de peintures, représentant principalement Aphrodite bien que des portraits de Zeus et d'Heraclès fassent également partie de la décoration de mon intérieur. Mes meubles était richement décorés et taillés dans du bois de qualité et les étoffes qui composaient mes rideaux et mes draperies de toutes sortes possédaient une teinte rouge sombre, donnant de par leurs couleurs chaudes un côté sensuel à mon intérieur.

- Je dois dire que ça me change pas mal de ma chambre au temple ! déclara Maveris d'une voix amusée.

Je souris. Je savais pertinamment bien que le minotaure était tout aussi à l'aise que moi niveau finances, mais je savais aussi qu'il avait d'énormes appétits pour les charmes des Prêtresses du Temple. C'était la raison pour laquelle il avait toujours renoncé à venirs s'installer en ville... Il ne voulait pas être trop éloigné des femmes qui l'honoraient de leurs charmes. Tenant toujours l'amphore sous son bras, mon collègue me suivit jusqu'à ma salle à manger, qui avait été aménagée à la Romaine grâce à un triniclium doré orné de draps pourpres. Il régnait dans cette pièce une atmosphère puissamment érotique. J'ignore si j'étais le seul à la ressentir, mais elle était vraiment incroyablement présente... Était-ce dû aux couleurs chaudes qui faisaient la décoration ? Ou bien au souvenir des nombreuses femmes à qui j'avais fait honneur ici même ? Tandis que je m'avançais dans ce lieu, Maveris derrière moi, je me remémorais les souvenirs des chaudes nuits que j'avais passées ici... Comme cette soirée il y a quelques années, lors de laquelle une Prêtresse m'avait raccompagné ici pour soigner une blessure qu'un bandit ayant attaqué le temple avait réussi à m'infliger à la jambe avant que je ne le tue. La jeune femme avait commencé par me faire un bandage sur la cuisse... Puis, elle avait remarqué, un peu plus haut, la protubérance formée sous mon pagne par mon sexe pourtant flaccide. A ce moment-là, j'ai senti un grand désir et une grande excitation émaner de la prêtresse et... Cinq minutes plus tard, elle prenait ma verge dans sa bouche. Il y avait aussi cette veuve de dix ans mon aînée qui, désireuse de pouvoir à nouveau s'abandonner dans les bras puissants d'un homme, avait cédé relativement facilement à mes avances et m'avait fait profiter de son expérience. Et que dire de cette jeune vierge effarouchée qui, après avoir eu la peur de sa vie en voyant mon énorme sexe devant elle, avait ensuite crié de plaisir lorsque j'avais utilisé ma longue langue pour lui offrir un plaisir que seul un homme ayant passé toute sa vie au Temple d'Aphrodite pouvait offrir à une femme ?
Tous ces souvenirs me montaient à la tête, un début d'érection pouvait déjà être deviné sous les amples plis de ma toge et c'est le bruit que fit Maveris en s'allongeant sur le triclinium qui me ramena à la réalité. Il avait soigneusement déposé l'amphore sur la table et attendait patiemment que je l'invite à faire honneur à ce vin d'exception. Je me baissai pour prendre, sous la table basse qui se trouvait au centre de la pièce, deux grandes coupes et j'entendis mon collègue s'adresser à moi.

- Ma foi, le luxe est quelque chose de plaisant... Mais le temple me manquerait trop je crois, me dit-il en continuant d'admirer la décoration de cette pièce.

Je ricanai et posai les deux coupes sur la table avant de répondre.

- Est-ce le temple qui te manquerait, ou bien les corps de nymphe des Prêtresses ? lançai-je pour taquiner le minotaure.

Ma remarque fit sourire Maveris... Mais il retrouva son sérieux lorsque je me saisis de l'amphore. Attrapant son bouchon de liège entre mes crocs, je tirai sèchement la tête vers l'arrière, ouvrant ainsi le précieux récipient. Immédiatement, les effluves de vin se répandirent dans la pièce... Ou bien alors, c'était tout simplement mon odorat surdéveloppé qui me donnait cette impression. Avec une grande précaution, je versai une quantité égale de vin dans mon verre et dans celui de Maveris. Je rebouchai ensuite l'amphore et je la reposai sur la table avec un soin quasi-religieux.

- A ta santé, mon ami... Pour te remercier de m'avoir sauvé la vie. Et à la santé d'Aphrodite, dont nous avons une fois de plus vaillament défendu le sanctuaire ! dis-je en levant ma coupe.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeSam 22 Mai 2010 - 23:19

Maveris ria aux quelques remarques de son compagnon quant à son penchant pour la chaire, notamment celle des prêtresses du temple qui, ce n'était un secret pour personne, lui offraient très souvent leurs faveurs. Son corps faisait fantasmer nombre d'humaines en réalité, il le savait, et jouait là-dessus très souvent lors des discutions politiques afin que les autres gouvernements de ce monde porte leur attention sur Eratos. Enfin, Maveris ne se plaignait pas d'avoir cette condition qui ressemblait presque à de la prostitution, il y trouvait là de nombreux avantages qui rendaient sa vie fort agréable.

Lorsque Lukos leva son verre à leur honorable victoire du jour, Maveris enchérit les choses en portant son verre contre le sien, les faisant teintés de façon festive.

" Et à tous les dieux de l'Olympe, notamment Dyonisos qui nous accorde encore une fois un de ses meilleurs mets! " dit-il en parlant du vin.

Riant de ce toast mémorable, Maveris porta le verre à sa bouche et avala une fine gorgée du délicieux nectar, qui commença à lui bruler divinement le palet. Quel parfum, quel délicate violence dans le goût... Ignorant ceux qui mourraient sans avoir goûter à un tel pinard; les légendes concernant les origines olympiques de ce vin semblaient de moins en moins absurde.

" Ce serait prétentieux, mais je trouve que notre déesse devrait mieux nous récompenser pour cette longue et dure journée de combat en son nom. " dit-il en avalant une nouvelle gorgée de ce magnifique breuvage. " Nos vies entières à son service, je m'en sens honorer depuis le jour où j'ai quitté mon village natale. "
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeDim 23 Mai 2010 - 11:16

Le minotaure imita mon geste et leva son verre contre le mien.

- Et à tous les dieux de l'Olympe, notamment Dyonisos qui nous accorde encore une fois un de ses meilleurs mets ! lança-t-il pour accompagner ma phrase.

Sur ce geste, nous bûmes tous deux en même temps. Le minotaure expira par le nez un soupir de délice lorsque ce vin, qu'il aurait été plus judicieux de qualifier de "Nectar"*, coula dans sa bouche. Et je ne pouvais que le comprendre, car j'eus moi-même les yeux qui s'écarquillèrent de surprise lorsque je sentis sur ma langue le goût tout bonnement divin de ce breuvage. J'avais entendu nombre de légendes, parfois un peu absurdes, attribuées aux vins des Vignerons de Dyonisos, et j'avais toujours pris ces histoires comme des racontars d'ivrognes. Mais là, je devais bien me rendre à l'évidence, ce vin, ce n'était pas le vin des Rois.... C'était le vin des Dieux. Son bouquet fabuleux me donnait l'impression que j'étais vraiment en train de boire le sang de Dyonisos. Lorsque j'avalai la dernière gorgée, je me rendis compte que, si je ne me retenais pas, je boirais bien toute l'amphore. Mais bien sûr, je ne le ferai pas. Ce serait extrêmement égoiste envers mon invité et, de plus, je n'ai pas l'habitude de boire... En vérité, je tiens assez mal l'alcool.

- Ce serait prétentieux, mais je trouve que notre déesse devrait mieux nous récompenser pour cette longue et dure journée de combat en son nom. Nos vies entières à son service, je m'en sens honoré depuis le jour où j'ai quitté mon village natal, dit calmement Maveris après avoir bu une autre gorgée de vin.

Je reposai ma coupe sur la table avec un geste un peu maladroit. Les coupes dans lesquelles j'avais servi ce vin, qui était assez fort malgré son goût, étaient plutôt grandes et j'avais presque bu la mienne cul-sec tant c'était bon. Mais je n'étais pas encore ivre, loin de là.

- Hum... Te mettre au service d'Aphrodite a permi de convaincre les habitants d'Eratos que tu n'étais pas qu'un simple monstre assoiffé de carnages, comme ils le pensaient des minotaures avant ton arrivée. Quant à moi, si mon couffin n'avait pas été déposé sur les marches du Temple quand j'étais bébé, les Prêtresses n'auraient pas pu m'élever comme un humain et je serais sans doute devenu une bête sanguinaire, hantant les campagnes et dévorant le bétail. De plus, en tant que gardiens du Temple, nous passons nos journées, lorsque nous ne sommes pas en service, à assister aux cultes fastueux dédiés à notre Déesse, et nos nuits à faire l'amour avec les plus belles femmes d'Eratos. En ce qui me concerne, Aphrodite nous a déjà amplement récompensés de ce qu'on fait pour elle, et elle continue de nous récompenser à chaque jour qu'Hélios fait, dis-je.

Puis, laissant Maveris méditer ce que je venais de lui dire, je ramassai l'amphore et je versai encore un peu de vin dans ma coupe, mais moins que tout à l'heure.

- Alors selon toi, Maveris... Comment Aphrodite pourrait-elle nous récompenser encore mieux de ce qu'on a fait pour elle aujourd'hui, qui est, en somme, peu de chose comparé à la vie merveilleuse qu'elle nous offre au quotidien ? poursuivis-je avec une certaine curiosité tandis que le vin coulait dans ma coupe en émettant son glou-glou délicat.

_________________________
* NECTAR : Dans les mythologies grecque et romaine, le Nectar est la boisson consommée par les dieux. Selon les descriptions d'Homère, il s'agirait d'un liquide de couleur rouge puisé dans un cratère...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeDim 23 Mai 2010 - 12:43

- Hum... Te mettre au service d'Aphrodite a permi de convaincre les habitants d'Eratos que tu n'étais pas qu'un simple monstre assoiffé de carnages, comme ils le pensaient des minotaures avant ton arrivée. Quant à moi, si mon couffin n'avait pas été déposé sur les marches du Temple quand j'étais bébé, les Prêtresses n'auraient pas pu m'élever comme un humain et je serais sans doute devenu une bête sanguinaire, hantant les campagnes et dévorant le bétail. De plus, en tant que gardiens du Temple, nous passons nos journées, lorsque nous ne sommes pas en service, à assister aux cultes fastueux dédiés à notre Déesse, et nos nuits à faire l'amour avec les plus belles femmes d'Eratos. En ce qui me concerne, Aphrodite nous a déjà amplement récompensés de ce qu'on fait pour elle, et elle continue de nous récompenser à chaque jour qu'Hélios fait, dit-il. Alors selon toi, Maveris... Comment Aphrodite pourrait-elle nous récompenser encore mieux de ce qu'on a fait pour elle aujourd'hui, qui est, en somme, peu de chose comparé à la vie merveilleuse qu'elle nous offre au quotidien ?

Maveris écoutait Lukos lui répondre quant à ses attentes envers Aphrodite qui semblaient, selon lui, assez peu justifié si on prenait en compte le nombre de bienfaits qu'on leur offrait déjà. Lukos ne semblait pas vraiment comprendre ce que Maveris avait tenté de dire, et cela l'arrangeait quelque peu en fait : le jeune Minotaure ne tenait pas vraiment à étaler ses sentiments devant lui. Se resservant un verre qu'il avait finit tout le long du discours de son ami, Maveris sentait néanmoins l'alcool le pousser à la confession, rien que pour savourer le fait qu'il ait le dessus verbalement sur Lukos.

" ... Tu as bien de la chance toi, crois-moi. "
répondit Maveris en buvant la moitié de son verre. " Toi ton but est de protéger celles qui t'ont donné la vie. Moi je ne suis venu à Eratos que pour servir "d'exemple", comme un décorum, pour montrer à tous que les Minotaure sont pacifiques. Et aujourd'hui, c'est chose faite : les membres de mon peuple viennent régulièrement en ville, ils sont accueillis gracieusement, et notre exploit d'aujourd'hui ne peut qu'améliorer cette relation. Autrement dit, on peut me féliciter d'avoir remplit ma mission haut la main... Et après? A quoi je sers maintenant? "

Ça le travaillait en fait depuis un certain temps. Les relations entre Eratos et les Minotaure étaient à leur âge d'or, alors qu'est-ce qui pouvait être encore accomplit de sa main? Faire l'amour à des femmes? De retour dans sa tribu, Maveris savait que ça ne ferai pas une énorme différence à ce niveau là. Ses atouts physique, il les savait assez grand pour charmer les femelles de son peuple aussi bien que les humaines. Mais faire l'amour, était-ce vraiment suffisant pour se sentir pleinement vivant?

Vidant son verre d'une traite, il la posa ensuite sur la petite table à côté de l'amphore, attendant que son hôte lui resserve un verre.


" S'unir à des femmes, c'est plaisant, mais ça ne donne aucune satisfaction personnelle. Je risque ma vie pour protéger un temple, je le faisais avant pour aider mon peuple à être mieux accepter, et maintenant que c'est chose faites, que je continue ou non changera t-il quelque chose? " demanda t-il d'un air sérieux à Lukos. " Tu me demandais ce que j'attendais d'Aphrodite? Et bien... Ce que je veux d'elle, si elle peut me le donner biensûr, c'est une raison de continuer à vivre ainsi, sans buts ni rêves à accomplir... "
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeDim 23 Mai 2010 - 16:23

Je continuai à boire en écoutant Maveris d'une oreille attentive. Je compris alors mieux ce qu'il avait voulu dire... Et, l'alcool que j'avais déjà bu aidant, je commençais à me sentir mal pour lui. J'appréciais beaucoup le minotaure, ça faisait un certain temps que je le côtoyais au temple et je n'avais jamais imaginé qu'il puisse se poser de telles questions... Et, à vrai dire, je me rendais maintenant compte que je me trouvais dans la même situation que lui. J'ai été élevé au Temple, j'ai voué les vingt-cinq années de ma jeune vie à apprendre à le connaître et à le défendre efficacement, en guise de gratitude envers les personnes qui m'avaient élevé et qui m'avaient ainsi donné la chance de devenir un homme de bien. Je terminai mon verre et, me relevant, j'allai vers Maveris. Le vin aide à oublier la timidité et, si je n'avais pas bu, je n'aurais sûrement pas osé lui parler comme j'allais maintenant le faire...

- Maveris, dis-je en posant ma main sur la sienne, si tu n'avais pas été là aujourd'hui, Sùleus m'aurait probablement tué... Je te dois la vie, et pour moi, ça change par conséquent énormément de choses que tu aies continué à défendre le Temple. Si tu avais rendu les armes le jour où tu as commencé à te poser des questions, cet ignoble brigant m'aurait égorgé et ma fourrure aurait servi à faire un manteau pour je ne sais quelle riche catin de la ville... Sans toi, je serais mort au combat et les brigands, voyant leur chef victorieux, auraient sans problème terminé de réduire à néant les forces du temple. Mais ce n'est pas qu'un simple édifice de pierre qui aurait été détruit... Sans ton intervention, des dizaines de femmes auraient été violées et réduites en esclavage. Si tu n'avais pas tué Sùleus, il aurait certainement fini par trouver Lorelina et elle aurait subi le même triste sort que celui que les brigands réservaient aux Prêtresses restantes... Et sans sa souveraine, Eratos serait tombée aux mains d'une horde de bandits. Te rends-tu seulement compte que, quelque part, tu as sauvé notre ville ? Certes, il faut avoir un but dans la vie, mais... prendre les évènements heureux au jour le jour, n'est-ce pas là une chose tout aussi plaisante ? Notre métier nous expose chaque jour au risque de mourir l'arme à la main, dans de telles conditions, savoir apprécier l'instant présent est une chose extrêmement importante... Sais-tu pourquoi tu ne m'as jamais vu déprimer ? Tout simplement parce que cet instant présent, moi, je sais l'apprécier. Chaque bonne chose que la providence m'offre, je la savoure, je ne me laisse pas abattre par des perspectives déprimantes, tout simplement parce que je risque trop de mourir jeune pour me permettre de déprimer. Je comprends que tu veuilles donner un nouveau sens à ta vie maintenant que tu as accompli ta mission... Mais admettons que ce sens, tu le cherches jusqu'à être incapable d'aimer le jour nouveau et que, un jour, tu te fasses tuer en défendant le temple ? Ne penses-tu pas que mourir en voyant un rêve s'éteindre et en n'emportant aucun bon souvenir parce que tu n'auras pas pu apprécier ta vie à cause de la recherche de son sens, serait la pire chose qui pourrait t'arriver ? Si ta vie doit avoir un sens, alors les Dieux lui en donneront un, n'aie crainte. Mais d'ici à ce qu'ils se penchent vraiment sur ton cas, ne penses-tu pas que tu devrais ouvrir ton coeur à ce qui t'entoure, et à savourer pleinement ce que la vie a à t'offrir à chaque aube nouvelle qui se lève ?

Je continuai à caresser la main de Maveris encore quelques instants après lui avoir parlé... Je n'avais pas l'habitude de me montrer si familier envers un collègue, même si j'éprouve une certaine amitié pour lui... Je suppose que c'est l'alcool qui me rend plus physique. A moins que ce ne soit tout simplement la détresse du minotaure qui me fasse assez de peine pour que je veuille le réconforter du mieux que je peux...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeDim 23 Mai 2010 - 18:30

Maveris écoutait les propos de son collègue à propos de leur vie de gardien et de la satisfaction qu'il devait en tirer. Certes les buts personnels manquaient, mais il fallait quand même y trouver de quoi être satisfait de sa vie? Maveris ne trouvait pas vraiment de quoi l'apprécier, et l'alcool qui lui montait dans la tête ne faisait que lui dire qu'il avait raison... Jusqu'à ce qu'il dise que c'était grâce à lui qu'il était en vie, que c'était grâce à lui que toutes les prêtresses du temple pouvait ce soir dormir en paix, que même Lorelina pouvait lui être reconnaissant. Plus grand encore, on pouvait presque dire que la ville entière pouvait lui être reconnaissant de l'avoir sauvé...

En fait, ce simple remerciement de la part de Lukos de lui avoir sauvé le vie semblait avoir effacer sa déprime d'un geste. Quand il y réfléchissait, c'était peut-être la première fois qu'on le remerciait. Pour être plus précis, aussi sincèrement. Les femmes du temple le remerciait en offrant leur corps, ce qui n'avait pas vraiment de pertinence à ses yeux en terme de sincérité, et les vies qu'il sauvait, c'était son travail et rien d'autres. Là, une personne le remerciait sincèrement, en outrepassant le fait que ce soit une de ses obligations.


" ... Merci, c'était de très agréables paroles que tu viens de me dire. C'était quelque peu égoïste, je n'ai centré ma réflexion que sur moi et sur personne d'autres. "


Soudain, il se rendit compte de la main qui caressait la sienne, celle de Lukos. Et bien, ce grand loup se permettait quelques gestes osé avec de l'alcool dans le sang. Il n'était pas à blâmé, Maveris aussi sentait que l'alcool faisait de lui quelqu'un d'autre. Finissant d'ailleurs son dernier verre, Maveris regarda Lukos debout devant lui, avec un sourire mi-charmeur, mi-amusé...

" Et cette caresse aussi a quelque chose d'agréable. "
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeDim 23 Mai 2010 - 23:38

Lorsque j'eus fini de parler, Maveris sembla lentement retrouver la joie de vivre... Il leva les yeux vers moi et m'adressa un sourire amical.

- ...Merci, c'étaient de très agréables paroles que tu viens de me dire. C'était quelque peu égoïste, je n'ai centré ma réflexion que sur moi et sur personne d'autre, me dit-il, reconnaissant.

Il baissa de nouveau les yeux et remarqua ma main qui caressait lentement la sienne... Je ne m'étais moi-même pas aperçu que je la caressais, j'avais fait ça sans même m'en rendre compte... Mais cette familiarité ne semblait pas déplaire au minotaure, loin de là.

- Et cette caresse aussi a quelque chose d'agréable, poursuivit-il en me regardant à nouveau, le sourire aux lèvres.

Le minotaure étendit son bras libre pour reposer sa coupe vide sur la table... Il devait en être à son troisième verre. Lorsque je baissai de nouveau les yeux sur lui, je crus remarquer qu'il ne me regardait plus comme un collègue et allié, mais bel et bien comme un ami. Et je sentais un profond sentiment de bien-être et de gratitude émaner de lui. C'était probablement un effet du vin... Mais je savais bien que, même sans cela, Maveris était heureux des remerciements que je lui avais adressés.

- Ca doit être à cause de mes coussinets et de la fourrure qui couvre mes mains que mes caresses sont si agréables... Ca me rend les mains fort douces, et je suis content de pouvoir maintenant m'en servir pour te témoigner du réconfort plutôt que pour tenir une arme, dis-je en rendant son sourire à Maveris.

Je me sentais vraiment divinement bien... Le vin -CE vin- avait un incroyable effet appaisant, et il augmentait l'intensité des sensations que l'on ressentait. Les couleurs rouges et chaudes de la pièce me donnaient des fourmillements dans tout le corps, certainement à cause de leur connotation érotique... Je regardais maintenant Maveris avec plus d'application. Dans ma tête ressurgissaient certains souvenirs que j'avais de lui, comme par exemple les fois où je me changeais avec lui dans les vestiaires. Il n'y avait pas vraiment de pudeur dans cette grande salle réservée aux gardes, et je me souvenais à quel point le corps du minotaure, maintenant caché par sa toge, était musclé et attirant, même si à l'époque je refusais de me l'avouer. Je ressentais maintenant quelque chose que je n'aurais jamais imaginé ressentir pour un confrère, et surtout pas pour lui, que je voyais trop comme un ami. Mais le fait était là... Effets du vin ou pas, je devais me rendre à l'évidence, plus je le regardais, plus le minotaure me plaisait. Physiquement, je veux dire. J'avais suffisament vu son corps nu dans les vestiaires des gardes pour me souvenir de son torse musclé, de ses membres noueux et puissants, de ses fesses callipyges et de son sexe couleur ébène, qui même au repos avait une bien belle taille et une imposante largeur. Et de même, son visage, ainsi serein et appaisé, paraissait beau malgré ses traits qui pouvaient le faire passer pour une brute au premier regard. Je me mordis la lèvre... Maveris était-il lui aussi attiré par moi ? J'en étais presque sûr, je sentais un sentiment assez similaire au mien émaner de lui. Après tout, j'étais moi-même assez bel homme, avec ma musculature de gladiateur et mes yeux aux iris dorés. De plus, mon côté loup, selon bien des prêtresses, rehaussait la beauté de mes traits. Je ne savais pas que mon collègue était aussi intéressé par les hommes... Mais pour être franc, en ce moment même, je me fichais un peu de son orientation sexuelle. Maveris avait lui aussi posé une main sur la mienne... Lentement, j'ai approché mon visage du sien et il a imité mon geste...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeVen 28 Mai 2010 - 19:05

Maveris accepta sans rechigner le moins du monde ce baiser que lui offrait son collège, s'appuyant sur son coude pour s'élever un peu, s'approchant ainsi de lui lentement de la même façon. Maveris n'avait jamais caché qu'il avait de l'attirance pour le sexe faible comme le sexe fort, seulement les occasions étaient moins nombreuses du côté masculin que du côté féminin, il fallait le dire. Et ses nombreuses aventures, qui étaient de vrais secrets de polichinelles, avec les prêtresses le faisait facilement passé pour un homme hétérosexuel pur et dur.

Mais c'est avec plaisir que son regard se perd sur les corps parfois fort bien taillé de ses collègues, que ce soit Lukos ou bien ses alliés humain : Maveris était objectif, le corps humain était fait ainsi, d'amplitude moins importante, et savait l'apprécié à sa juste valeur. Cependant, le corps de Lukos avait suscité bien plus d'attirance chez lui que n'importe quel autre corps masculin. Si certes Maveris lui faisait de l'ombre au niveau de l'équipement génital, le Minotaure avait toujours trouvé que Lukos avait un corps bien mieux taillé que le sien, plus beau, plus harmonieux dans sa silhouette. C'était quelque chose qu'il lui avait toujours envié...


Et ce soir, ce corps de divin, qui rivaliserait avec celui d'Apollon, allait lui appartenir pour la nuit, rien qu'à lui. Gardant quelques instants ses lèvres contre les sienne, Maveris finit par y mettre un peu de fougue en laissant sa langue joué de son habilité, en passant sur les lèvres noircis de Lukos, ne demandant qu'à forcer l'entrer de sa bouche pour lui faire ressentir toute son expérience.

" Vient par là... " susurra t-il entre deux coups de langues.

L'attrapant par le bord de sa toge, Maveris, toujours allongé, le tira contre lui, afin de coller leur torse l'un contre l'autre. Et ça, c'était une sensation unique : Lukos le battait sur ce point, mais Maveris n'avait pas à se plaindre de son torse non plus, et sentir leurs pectoraux respectifs s'écrasés mutuellement était un contact divin, envoutant, excitant au plus haut point, même séparé par un bout de tissu.

Passant sa main derrière la tête de Lukos, il appuya derrière pour écraser leurs lèvres d'avantage, forçant ainsi l'entré de ses lèvres. Sa lange se glissa lentement dans sa bouche, caressant sensuellement celle de Lukos qui se laissait visiblement faire, à son plus grand plaisir...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeVen 28 Mai 2010 - 20:28

Pour mon plus grand plaisir, Maveris ne me repoussa pas. Au contraire, ses lèvres vinrent à la rencontre des miennes, et je ne pus réprimer mon plaisir lorsqu'elles se touchèrent... Lentement, nous nous sommes embrassés, puis, il fit sortir sa langue de sa bouche afin de me lécher le museau et je fis de même tandis qu'il me caressait l'échine. Brusquement, il empoigna un pan de ma toge et me tira vers lui... "Viens par ici !" s'exclama-t-il d'un ton autoritaire en se collant à moi. Nos torses musclés se sont frappés et il força de sa langue l'entrée de ma bouche afin de l'y faire pénétrer. Il passa ensuite une main derrière ma tête afin de m'attirer encore plus à lui. Je me laissai faire avec plaisir, mon sexe commençant à se durcir sous ma toge, formant une bosse sous le tissu... A mon tour, je fis entrer ma langue dans la bouche de Maveris et je me délectai de la surprise qui émana de lui à ce moment-là... Car ma langue mesurait en effet pas loin de vingt centimètres, pour le plus grand bonheur des Prêtresses du Temple. Une langue fort longue faisait partie des attributs des canidés, et j'en avais hérité, à échelle humaine. Nos langues s'entrelacèrent, nos salives se mélangèrent et, tout en continuant d'embrasser Maveris avec passion, j'ôtai ma toge, dévoilant l'entièreté de mon corps d'athlète, à l'exception toute fois de mon sexe, devant lequel je maintenais un pan de tissu à l'aide de ma main droite. Le minotaure avait toujours les yeux fermés, mais il me posa néanmoins une main sur le fessier afin de le palper avec envie. N'y tenant plus, je cessai d'embrasser Maveris et je montai à califourchon sur son ventre, dont les abdominaux saillants sous sa toge légère me donnaient l'impression que je m'étais assis sur une route pavée. Je tenais toujours ma toge pliée devant mon sexe durci, mais la bosse que ce dernier formait sur le tissu était nettement visible...

- Ôte donc cette tunique qui me gâche la vue de ton corps ! dis-je au minotaure en dépliant un peu les genoux afin qu'il n'ait aucun mal à ôter son vêtement presque sans bouger.

Maveris ne répondit pas tout de suite... Il commença par admirer mon torse, dont la forme en V fort esthétique était rendue par mes épaules larges et ma taille étroite tandis que mes muscles étaient tellement saillants que leur forme était visible même sous la mince couche de fourrure qui me recouvrait le corps... Il jeta ensuite un bref regard empli de désir à cette bosse imposante qui marquait mon bas-ventre avant d'enlever sa toge blanche d'un seul geste. Je me penchai ensuite sur lui et nous recommençâmes à nous embrasser avec fougue...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeDim 30 Mai 2010 - 11:36

Et bien, pour quelqu'une qui respirait autant le calme et la sagesse que son compagnon, celui-ci se montrait bien plus impatient et fougue que le Minotaure, connu pour sa libido fortement élevé, côté animal oblige. Maveris ne put néanmoins qu'apprécié sa précipitation, qui accentuait la sienne eu passage : sentir tout le poids de Lukos écrasé son sexe encore recouvert par du tissu contre son ventre... C'est son propre sexe qui répondait à ce doux contact, augmentant en volume de façon conséquente. Bien sûr, Lukos était de dos à cette scène qui aurait émoustillé la plus prude des vierges, et cette surprise qu'il lui réservait promettait d'être délicieuse à admirer quand elle s'inscrirait sur son visage. Jamais jusqu'à ce soir il n'avait vu son entre-jambe en pleine érection, ce n'est pas sous les douches que Maveris se mettait à bander, par respect pour les autres mâles présent.

" Ha ha ha! Doucement mon petit loup... La précipitation n'amène que la frustration, tu devrais le savoir pourtant. " dit-il sur un ton incroyablement sadique.

Maveris n'était pas simplement un amateur de plaisirs charnels, il aimait surtout voir à quel point il pouvait en apporter aux autres. Et à de nombreuses reprises, il avait pu se rendre compte que faire languir ses "victimes" était un bon moyen de savourer pleinement les ébats qui promettaient d'êtres sauvagement bon.

Le Minotaure défit alors les quelques nœuds qui maintenait sa toge en place sur son torse, pour retira lentement les bouts de tissus, fixant son futur amant d'un regard lubrique et provoquant. Mais contrairement à Lukos, Maveris ne portait rien d'autres sous sa toge, par caprice de confort : dans sa tribu, il était rare de porté autant de vêtements que les humains de la ville, et surtout Maveris avait horreur de sentir ses parties intimes compressées.

Une fois nu, Maveris accepta sans broncher le baiser de Lukos, le lui rendant sans lui laisser le temps de respirer : il avait reçu la même "éducation" que lui au temple, ce n'était pas étonnant qu'il embrasse aussi bien. Rapidement, des images salaces s'immiscèrent dans sa tête sur le même sujet, imaginant bien d'autres lieux où pourraient se glisser ses lèvres...


" Par Aphrodite, tu m'as l'air déjà bien en jambe pour entamer les négociations... "

Ses paroles étaient évidemment dirigé vers le sexe qui ne demandait qu'à se libérer de cette prison de tissu qui l'entourait. Ce n'est pourtant pas là que ses dirigèrent les mains de Maveris, qui préférait plutôt peloter les fesses musculeuses de Lukos...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeDim 30 Mai 2010 - 14:47

Maveris m'embrassait comme jamais aucun autre mâle n'avait osé le faire, il y mettait tant de fougue que c'est à peine si j'arrivais à respirer. Assis sur son ventre maintenant nu, je savourais ce baiser rendu encore plus agréable par la délicate odeur du vin qui se dégageait encore de la bouche du minotaure... Dans la plupart des cas, l'alcool vous donne une haleine fétide, mais le vin provenant des Vignerons de Dyonisos devait contenir quelque chose qui faisait que sa délicieuse odeur était transmise après coup à la bouche du buveur. Mais peut-être n'était-ce là qu'une illusion olfactive dont mon puissant flair me rendait victime. Ma longue langue était profondément enfoncée dans la bouche de mon futur partenaire de jeu, et la sienne, qui se tortillait dans ma gueule, n'était pas en reste. Je sentis Maveris frissoner de plaisir lorsque sa langue s'égara sur mes crocs acérés, qu'elle caressa sans mal, comme si ma dentition de prédateur rajoutait une touche de piquant à ce baiser. Lorsque Maveris daigna libérer ma bouche, ce fut pour admirer mon entrejambes d'un regard lubrique.

- Par Aphrodite, tu m'as l'air déjà bien en jambe pour entamer les négociations ! s'exclama-t-il devant l'énorme gonflement qui marquait le tissu rouge de mon sous-vêtement.

Je portais rarement quelque chose sous ma toge car j'appréciais le contact du tissu doux avec mes parties génitales, mais il y avait des jours, comme aujourd'hui, où je décidais de garder quelque chose en-dessous au cas où la chaleur serait si forte que l'envie d'ôter ma toge en pleine rue pourrait me prendre. J'adressai à Maveris un sourire complice, qui s'élargit lorsque je sentis les puissantes mains du minotaure se refermer sur mes fesses musclées. Je posai à mon tour une main sur ses mains, l'incitant à appuyer encore plus fort sur mon fessier tandis que de l'autre main, je caressai cette bosse volumineuse qui me marquait le bas-ventre.

- Ma croupe semble te plaire, Maveris... Laisse-moi t'aider à la palper sans détours ! dis-je d'une voix dans laquelle on pouvait entendre percer ma lubricité.

Et j'étais tellement impatient et excité que, au lieu de me relever pour ôter mon sous-vêtements, je l'attrapai avec fermeté et l'arrachai d'un geste sec avant de laisser ce bout de tissu déchiré rejoindre ma toge par terre. Une flamme de désir s'alluma dans le regard du minotaure lorsqu'il put voir mon sexe rouge vif s'étaler du long de ses trente centimètres sur son ventre aux abdominaux aussi saillants que les pavés d'une vieille chaussée romaine. Je l'empoignai ensuite, sa largeur impressionnante m'empêchant presque de refermer complètement ma main autour, et je le caressai lentement de haut en bas, tirant le prépuce vers l'arrière pour terminer de libérer mon gland massif. A nouveau, Maveris empoigna mes fesses maintenant à l'air libre, et il les palpa avec un désir non-dissimulé en se léchant les babines. Je me penchai de nouveau sur lui et, après l'avoir embrassé entre ses énormes pectoraux, je lui suçai les lèvres, puis, je l'embrassai de nouveau normalement, faisant entrer ma langue dans sa bouche tandis que lui rapprochait lentement son index droit de mon anus... Je sentis alors quelque chose durcir derrière moi, contre mes fesses, puis contre mon dos. Je ne voyais pas ce que c'était, mais je croyais le deviner... Le redouter. Cette chose longue, large et chaude que je sentais derrière moi m'arrivait jusqu'entre les omoplates et, lorsqu'elle toucha ma fourrure, je vis Maveris afficher un sourire mi-lubrique, mi-amusé, comme si ça le chatouillait.

- Maveris... Je t'en supplie, dis-moi que c'est ta cuisse que je sens dans mon dos ! m'exclamai-je sans trop y croire.

Pour toute réponse, le minotaure élargit son sourire pervers et me palpa les fesses encore plus fort. Je me redressai et, lentement, je tournai la tête.

- Oh... Nom de Zeus ! dis-je d'une voix blanche en voyant ce qui m'attendait.

Comme je l'avais imaginé, c'était bel et bien le sexe maintenant durci de Maveris que j'avais senti dans mon dos. Un sexe énorme, aussi long que mon bras et large comme une jambe de femme. Sa couleur noire avait pris un aspect luisant, dû à la sueur qui le recouvrait et au liquide pré-spermique qui coulait lentement de son méat. Il était parcouru de veines aussi épaisses que des doigts d'enfant... J'avais déjà vu le pénis du minotaure au repos, et sa taille imposante laissait certes présager des érections impressionantes... Mais, par tous les dieux de l'Olympe, jamais je ne me serais attendu à ça !
Le visage toujours fendu d'un sourire lubrique, Maveris me donna d'une main une claque sur les fesses et, de l'autre, il empoigna sa verge géante...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeJeu 10 Juin 2010 - 12:54

Maveris admirait le regard de Lukos en sentant son sexe imposant entrer progressivement en érection : d'abord au repos, frôlant son fessier, puis sa verge grandit lentement, toujours au contact du corps de Lukos, effleurant sa colonne vertébrale, puis arrivant jusqu'entre ses omoplates. Maveris savourait chaque seconde qui s'écoulait, car chez fois qu'elles s'écoulaient, la surprise le visage de Lukos laissait place à de l'admiration et une pointe d'excitation pour la taille de son sexe.

" Maveris... Je t'en supplie, dis-moi que c'est ta cuisse que je sens dans mon dos! "

" Oh non, je n'oserais pas... Ce serait te mentir. " répliqua Maveris avec une pointe de sadisme dans la voix.

Puis enfin la tête de Lukos se retourna vers mon sexe, et il fut presque apeuré par la taille de ma verge en érection. Dans ce genre de moment, et par habitude, Maveris savait que les gens utilisaient métaphores et images pour exprimer la taille impressionnante de son sexe par rapport à celui d'un humain, déviant parfois dans l'exagération. Mais il était vrai que, même par rapport à la moyenne des Minotaure, son sexe n'avait rien à envier en amplitude par rapport aux autres sexes de cette cité.

" Oh... Nom de Zeus ! "

" J'espère que tu n'as pas peur d'éprouver encore un peu de douleur après cette journée harassante. "

Ce n'était vraiment pas une question, car peu importaient les appréhensions de Lukos désormais, car il avait réveillé la bête lubrique qui sommeillait en lui, et il était désormais hors de question que Lukos s'en sorte cette nuit sans avoir subit ses assauts physiques... A de multiples reprises, quitte à le forcer : Maveris n'avait qu'un seul désir en tête, le prendre et lui faire l'amour jusqu'au petit matin.

Maveris lui mit alors une fessée, comme pour lui rappeler que son sexe seul ne voulait pas de ses attentions. Empoignant son sexe fermement, Maveris le dirigea vers l'entre-fesse de Lukos et l'approcha lentement, utilisant son autre main pour écarter les deux morceaux de chairs appétissante et pouvoir y caler son gland turgescent. Oh non, il n'allait pas le pénétrer tout de suite, avant tout il voulait jouer un peu avec Lukos...

Sa main s'en retourna sur les abdominaux de Lukos qu'il caressa avec envie avant de descendre sa main sur son sexe lui aussi de belles proportions pour le cajoler un peu...


" Mais dis-moi, tu pourrais presque me faire de l'ombre... Ce doit bon de se faire prendre par un morceau de chair pareil, hein? "

Alors la main qui caressait le sexe rouge de Lukos l'empoigna fermement et resserra sa poigne de plus en fort autour d'elle. Maveris passa sa langue d'un air gourmand sur ses lèvres en le fixant d'un air provocateur, le regardant éprouver du plaisir à cette poigne puissante qui écrasait son sexe...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeJeu 10 Juin 2010 - 14:19

Je sentis les mains puissantes de mon partenaire m'écarter légèrement les fesses, juste assez pour qu'il puisse y insérer la moitié de son énorme gland. Mais, Aphrodite soit louée, il ne me pénétra pas tout de suite. Sans lubrifiant, il me déchirerait de l'intérieur... Lorsqu'il empoigna ma verge avec force, je compris que, si je voulais que ce rapport se passe au mieux, il fallait que j'impose au minotaure d'enduire son sexe d'huile. Et je savais parfaitement comment le lui proposer sans casser l'ambiance mais, pour cela, il fallait d'abord que je cède à mon envie de... Comment dire ? De goûter pleinement à l'instant présent.

- Oh oui, cela doit être bon... Et tu pourras toi-même t'en apercevoir si je suis encore en état de te pénétrer tout à l'heure ! répondis-je au minotaure avec un sourire ironique.

L'inquiétude qui s'était emparée de moi lorsque j'avais vu ce qui m'attendait avait disparu, submergée par mon désir. Lorsque la poigne de Maveris se déserra autour de mon sexe, je sautai sur l'occasion et je me relevai. Puis, je me rassis sur le ventre de Maveris mais dans l'autre sens, cette fois-ci : je lui tournais le dos et son énorme sexe était maintenant en face de moi. Et, comme je savais à quel point mes fesses paraissaient exciter le minotaure, je décidai de jouer là-dessus. Relevant ma queue touffue pour ne pas lui géner la vue, je me mis à m'abaisser, comme pour me mettre à quatre pattes, approchant ainsi mon arrière-train du visage de mon partenaire.

- Puisque mes fesses semblent tant te plaire, tu vas avoir tout le loisir de les admirer pendant que je t'offre ce que peu d'humains, hommes ou femmes, pourraient te procurer compte tenu des dimensions de ta verge... Tu as de la chance que les prédateurs tels que moi aient des mâchoires assez larges pour avaler des proies volumineuses, sans quoi je serais bien incapable de réaliser cette... Gorge profonde ! lançai-je d'une voix lubrique en tournant légèrement la tête pour guêter la satisfaction du minotaure. Il paraissait cependant assez incrédule face à la perspective de me voir avaler l'entièreté de son sexe... Qu'à cela ne tienne, il allait être surpris.

J'attrappai à deux mains ce pilier de chair qui me faisait face et, après en avoir tiré le prépuce vers le bas, je me penchai plus en avant... Lentement, j'ouvris les mâchoires et, lorsque je sentis cette viande chaude m'emplir la gueule, je me mis à la caresser de ma langue, la faisant tourner autour du gland du minotaure. Le gémissement de plaisir que mon partenaire poussa m'encouragea à continuer; lentement, je baissai la tête, faisant entrer sa verge plus profondément encore à l'intérieur de ma gueule. Mes mâchoires et ma gorge étaient assez larges pour qu'un homme puisse y passer tout le bras sans la moindre difficulté, à condition toutefois d'être assez fou pour oser entrer sa main dans la gueule béante d'un carnivore aux dents aiguës. Je pourrais donc sans trop de problèmes gober cette verge énorme, pour le plus grand plaisir de mon partenaire, que je sentais déjà me palper le fessier avec envie, imaginant sans doute déjà son sexe à l'intérieur. Je réprimai un léger haut-le-coeur lorsque le gland de Maveris entra dans ma gorge et, à partir de ce moment-là, j'accélérai le mouvement. M'abaissant vers le bas la tête penchée, j'avalais périodiquement avec un "gloups" mouillé pour faciliter la descente de ce membre de... Hé bien, de taureau, justement. Nul doute que Maveris était inquièt de voir son organe le plus précieux disparaître entre les mâchoires d'un prédateur (d'autant plus que j'avais la réputation justifiée, auprès des cuisiniers d'Eratos, d'avoir un appétit gargantuesque), mais le plaisir qu'il ressentait en ce moment empêchait son inquiétude de gâcher cet instant. Lorsque finalement j'avalai le dernier centimètre de sa verge, que mon museau entra en contact avec son scrotum, j'entendis le minotaure pousser une exclamation de stupeur. Il ne devait certainement pas s'attendre à ce que je réussisse, même si j'avais perçu l'augmentation progressive de son étonnement tout au long de la descente de sa verge dans ma gorge. Machinalement, je me passai la main sur le cou, comme pour essayer de sentir, à travers ma chair, la bosse que devait former en moi le sexe gonflé de mon partenaire. Et je crus effectivement la deviner sous mes doigts.

*Peut-être que tu as du mal à croire que j'aie réussi, Maveris... Mais fais-moi confiance, c'est réciproque !* pensai-je, moi-même étonné d'avoir réussi.

Et, tandis que le minotaure faisait lentement entrer un de ses doigts dans mon fondement (jamais un doigt ne m'avait paru aussi gros !), je jetai un regard en biai au tube doré qui ornait l'un des piliers du triniclium. A l'intérieur de ce tube creux était cachée une certaine quantité d'huile d'olive, dont j'avais toujours grand usage en ramenant chez moi une conquête masculine... Sauf que cette fois-ci, c'était moi qui aurais besoin que mon partenaire se lubrifie le sexe. Mais même ainsi, je savais que Maveris me blesserait sans doute sévèrement s'il essayait de faire entrer en moi la totalité de cette verge énorme qui m'emplissait l'oesophage et dont l'extrémité avait même dépassé l'entrée de mon estomac... Pourvu qu'il parvienne à se dominer malgré son désir.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeMer 30 Juin 2010 - 18:09

Maveris n'arrivait pas à en croire ses yeux : tout son sexe venait de disparaître dans la gorge de Lukos. Ce loup avait-il un appétit sexuel aussi grand? Avait-il au moins ne serait-ce qu'une limite physique, si bien sûr il connaissait le sens de ce mot? A première vue, Maveris pensait qu'il n'en savait rien, justement... Mais à vrai dire, l'étendu du vocabulaire de Lukos n'était pas sa priorité actuelle, car là son sexe s'était retrouvé enfourner dans ce qu'on pouvait réellement appelé un enfer, en terme de chaleur. Quelle folie il avait eut d'en arriver là... Et en même temps quel plaisir s'était! en plus de cela, il avait en face de lui sa croupe totalement offerte, dans laquelle il ne pu se retenir d'y insérer son doigt pour lui préparer l'orifice, bien qu'un doigt ne pourra jamais égaler l'amplitude d'un sexe.

" Han! Lukos, Aphrodite s'est-elle envoyée elle-même un tel désir pour aller jusqu'à cette folie?! " dit-il entre deux râles de plaisir intense.

Si le plaisir pour un être semi-animal pour lui était un facteur d'excitation important qui lui ôtait toute inhibitions, Maveris savait que c'était réellement dangereux ce que faisait Lukos en ce moment : attrapant délicatement sa tête entre ses mains, Maveris le força doucement à recracher son sexe, le glissa à l'extérieur de sa mâchoire sans forcer, au risque d'étouffer l'homme-loup. Une fois ceci fait, Maveris relâcha un soupire de soulagement mêlé à du plaisir : et oui, il avait beau être sérieux, ce moment avait quand même été hautement jouissif pour lui.

" Ne va pas te tuer maintenant que je t'ai pour moi tout seul, voyons... "

Après quoi, Maveris écarta les fesses qui s'offraient à lui et glissa entre elle sa langue avide de chaire fraiche. Le bout commença par titiller la rosette de Lukos, appuyant dessus par moment pour sentir si la chaire s'était suffisamment détendu pour s'y glisser tout seul... Puis quand le moment arriva, celle-ci se glissa net dans son fondement, et se mit à ramoner l'étroit orifice avec force cette fois : maintenant que le danger de la fellation qui allait étouffer Lukos était passé, Maveris n'avait guère de raisons de se retenir, et donna à Lukos tout le plaisir qu'une langue pouvait administrer. En même temps, ses mains n'étaient pas en reste : l'une d'elle se glissa sur le dos de Lukos et se mit à le caresser de haut en bas, tandis que l'autre vint caresser délicatement son sexe bien dur et dresser, qu'il sentait palpé entre ses doigts. Cela se sentait que ce n'était pas là sa première relation homosexuelle, loin de là... Ses doigts finirent par se resserrer autour de sa verge rigide, et le masturba lentement, savourant le son des gémissements que la bouche de Lukos pouvait laisser échapper...
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2   Le calme après la tempête [PV : Maveris/Lukos] part 2 Icon_minitimeMer 7 Juil 2010 - 23:35

La présence à l'intérieur de ma gorge de cette verge aux dimensions plus que taurines me faisait, je dois l'avouer, plutôt mal... Je la sentais me dilater la chair, étirant mes tissus comme le ferait l'ingestion d'une proie de grande taille. Un frisson glacé me parcourut l'échine tandis que ej tentai de me représenter les dégâts qu'un pareil membre pourrait occasionner à mon fondement; serais-je encore capable de marcher droit après qu'une telle verge m'ait pénétré ? Serais-je seulement capable d'y survivre ? Cette verge qui m'écartait les mâchoires et me faisait baver abondamment serait-elle pour moi, ce soir, un objet de plaisir ou de souffrance ? Tandis que ces questions se bousculaient dans ma tête enfiévrée malgré tout par le désir que je ressentais pour cet être d'exception qui partageait ma couche, je sentis les mains de mon partenaire se refermer délicatement sur ma tête pour la tirer en arrière, me forçant à ôter son sexe de ma gorge, entraînant avec lui un gros filet de bave qui reliait mes lèvres à son gland. Il me laissa ensuite réenfourner doucement l'extrémité de sa verge, me poussant à l'engloutir avec plus de délicatesse.

- Ne va pas te tuer maintenant que je t'ai pour moi tout seul, voyons. ! me dit-il avec toute la douceur d'un amant tandis que, tout en continuant à avaler son gland et les vingt premiers centimètres de son sexe, j'en masturbais lentement la base tout en caressant ma propre verge. Je sentis alors contre mes fesses le contact rugueux de la langue du minotaure, qui s'insinua entre elles pour venir me chatouiller l'anus. Heureusement pour mon partenaire, je m'étais soigneusement lavé ce matin et mon absence de glandes sudoripares me rendait incapable de transpirer. Ce contact dura quelques minutes, le temps que mes chairs se détendent suffisamment pour que cette langue rouge puisse me pénétrer aussi bien que le ferait un sexe... Je sentis alors la grosse poigne de Maveris se refermer sur ma verge, juste à côté de ma propre main, et le minotaure se mit à son tour à me masturber délicatement, faisant aller et venir mon prépuce sur mon gland, appuyant même délicatement du pouce sur ce dernier par moments, faisant émettre à mon museau des gémissements de plaisir. Je cessai alors de me masturber, laissant ce travail à Maveris, et j'utilisai ma main à nouveau libre pour lui masser les testicules. Il poussa un soupir similaire aux miens tandis que je me mis à faire tourner ma langue autour de son gland tout en continuant de stimuler manuellement la hampe de sa verge. Cela dura de longues et délicieuses minutes, puis, la lubricité innée de ma personnalité animale reprit le dessus... J'en voulais plus, je voulais que ce rapport soit mémorable, même si je devais pour cela souffrir. Je lâchai le sexe de mon partenaire et j'étendis la main vers le fameux pilier de ce lit à l'intérieur duquel je dissimulais un flacon d'huile d'olives, et je m'en saisis. c'était un tube doré d'une trentaine de centimètres de long sur cinq de large, et je l'avais entièrement rempli il y a peu. Ôtant de ma bouche le gland de mon partenaire, je débouchai le flacon et j'en déversai tout le contenu sur son sexe durci. Il y avait là près d'un litre d'huile d'olive bien glissante, et pourtant, je n'étais même pas convaincu que cela suffise à lubrifier suffisamment ce pilier de chair pour lui permettre d'entrer en moi. Me servant de mes deux mains, je le massai énergiquement, couvrant d'huile chaque centimètre carré de peau, et accordant au gland une lubrification encore plus importante que le reste. Lorsque je vis une goutte de liquide pré-spermique de la taille d'une olive suinter du gland du minotaure, j'interrompis mon massage. Je me redressai ensuite, obligeant Maveris à ôter sa langue de mon fondement, et je me relevai afin d'enjamber son sexe. Je me rassis ensuite sur les cuisses du minotaure, frottant mon arrière-train musclé contre son énorme verge, que ma salive et l'huile d'olive avaient rendue luisante... Puis, je me posai une main sur la fesse gauche et je me la palpai avec sensualité, tournant la tête pour adresser au minotaure un clin d'oeil érotique tout en me passant un rapide coup de langue sur les lèvres. Il était temps de passer aux choses sérieuses... Et le mugissement de désir que poussa mon partenaire en me voyant le chauffer de la sorte me fit rapidement comprendre qu'il était on ne peut plus d'accord avec moi.
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